Le ministre de l’Innovation et de l’Industrie François-Philippe Champagne, en conversation avec le comité de direction de la CADA.
La journée sur la Colline de la CADA est un succès
Le 1er mai 2023
Tout a été comme sur des roulettes à la journée sur la Colline de la CADA, le mois dernier.
Une approche coordonnée ciblant les principaux stratèges a permis une défense directe des intérêts des concessionnaires de tout le Canada dans des dossiers importants pour le secteur de la vente au détail de véhicules auprès de députés, de sénateurs et de fonctionnaires clés dont les politiques touchent l’industrie.
Le comité de direction de la CADA rencontre le chef de l’opposition officielle, Pierre Poilievre.
La journée sur la Colline consiste en une série de réunions entre le comité de direction de la CADA et des décideurs de haut niveau; une journée complète de rencontres individuelles entre membres du conseil d’administration et députés et sénateurs concernés; et une réception au Parlement, où dirigeants de la CADA et décideurs politiques ont pu interagir dans un contexte plus social.
«Ces dernières années, à cause de la COVID-19, le conseil d’administration n’a pas été en mesure de s’impliquer à Ottawa», a dit Huw Williams, directeur des affaires publiques de la CADA. «C’était la première fois depuis la fin de la pandémie que les réunions de cette journée de lobbyisme entre notre conseil d’administration et notre comité de direction et des députés et des sénateurs pouvaient avoir lieu. Nous avons participé à environ 80 rencontres au cours des deux journées de réunions du conseil d’administration de la CADA.»
La CADA a rencontré des sénateurs libéraux et des députés clés, comme le président du caucus libéral sur l’automobile, le député Francesco Sorbara; le président du caucus conservateur sur l’automobile, le député Chris Lewis; les principaux députés du NPD; des députés du Bloc québécois; et d’autres fonctionnaires.
Le président du C.A. de la CADA, Charles Saillant, rencontre le député du Québec Gérard Deltell.
«Je tiens à souligner l’excellent travail que les membres de notre conseil d’administration, notre équipe de direction et les dirigeants des corporations provinciales ont fait au nom des concessionnaires de tout le Canada. Le succès de l’initiative a été retentissant», a dit Tim Reuss, président et chef de la direction de la CADA. «Les députés fédéraux sont conscients de la contribution des concessionnaires et pas seulement à l’économie globale. Ils savent qu’un emploi canadien sur sept dépend de l’industrie automobile, mais ils comprennent aussi vraiment la contribution des concessionnaires aux économies locales et aux collectivités de leur circonscription», a dit M. Reuss.
Une des principales rencontres a eu lieu avec François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, qui est responsable de l’industrie automobile. «La CADA lui est grandement reconnaissante pour sa défense non seulement du secteur de la vente au détail de véhicules, mais aussi du secteur du montage et de la fabrication de pièces du Canada», a dit M. Reuss.
Au dire de Huw Williams, la CADA a fait savoir à M. Champagne que les limites d’émissions nouvellement annoncées aux États-Unis pour tous les véhicules — des voitures de tourisme aux camions légers — auront des répercussions importantes sur l’industrie et sur le mandat d’Ottawa sur les VÉ. Selon les experts, en vertu des règles américaines plus strictes, jusqu’à 67 % de toutes les voitures de tourisme et de tous les camions légers neufs vendus en 2032 seraient électriques.
«Le mandat sur les VÉ est redondant au regard du développement de la réglementation en matière d’économie de carburant annoncée récemment par les États-Unis», a dit M. Williams. «Le message de la CADA au ministre est que le Canada devrait s’aligner sur l’approche du gouvernement Biden par souci d’harmonisation et pour éviter un mandat inutile. Il est évident que les concessionnaires sont résolus à la conversion aux VÉ et que l’ensemble de l’industrie automobile avance dans cette direction.»
Transmettre aux stratèges les préoccupations de la CADA relativement au mandat sur les VÉ et aux autres obstacles qui se dressent sur la voie de l’électrification était l’un des quatre points soulevés par les dirigeants de la CADA pendant les réunions. Voici les trois autres :
Crise du vol de véhicules : Le pouvoir d’inspecter les conteneurs d’expédition avant qu’ils ne quittent le pays est de compétence fédérale; il relève de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Mais les bandes criminelles tirent avantage d’un manque flagrant (voire de l’absence) d’action coercitive. Par exemple, la CADA a fait savoir aux politiciens fédéraux que 100 véhicules sont volés chaque mois à Ottawa seulement. «Les véhicules sont mis dans des conteneurs et exportés vers l’Afrique et l’Europe de l’Est. C’est une vache à lait pour le crime organisé», a dit M. Williams.
Loi sur le droit de réparer : La CADA a fait savoir aux décideurs que, bien que le marché secondaire fasse beaucoup de tapage à ce sujet, il existe déjà un système volontaire en vertu duquel les constructeurs mettent leurs codes de réparation à la disposition des fournisseurs de service après-vente afin que ces derniers puissent réparer les véhicules de n’importe quelle marque. «Le marché secondaire tente ainsi d’accaparer plus de pouvoir pour effectuer des réparations couvertes par la garantie au même titre que les concessionnaires. Les faits qu’il invoque sont faux», a dit M. Williams.
Pénurie de techniciens qualifiés : Le dernier thème abordé a été la nécessité d’accélérer et de simplifier la venue de travailleurs formés à l’étranger au Canada pour pallier la pénurie critique de techniciens qualifiés à l’échelle du pays. «Les concessions offrent un service essentiel, et la population canadienne a besoin des techniciens pour continuer de fonctionner, pour permettre au personnel des services d’urgence, aux infirmières et aux médecins de se rendre au travail», a expliqué M. Williams.
À Ottawa, les dirigeants de la CADA ont aussi rencontré les chefs et du personnel des partis d’opposition, dont Pierre Poilievre, chef de l’opposition officielle du Canada. «Le chef de l’opposition a pris le temps de bien écouter les préoccupations du secteur, en plus d’organiser une table ronde avec des membres du conseil d’administration de la CADA et des critiques de l’opposition de ministères clés», a indiqué M. Williams.
Le président et chef de la direction de la CADA, Tim Reuss, et le président de son C.A., Charles Saillant, avec la députée Michelle Ferreri et le membre du conseil John Stewart.
Par ailleurs, la CADA a reçu plus de 100 invités parlementaires à une réception de l’industrie automobile où l’on a pu tenir des conversations à bâtons rompus.
Si la journée sur la Colline a connu du succès, elle ne constitue qu’une partie d’un tout, au dire de M. Williams, et la CADA défend constamment et directement les droits des concessionnaires auprès des gouvernements.
Le conseil d’administration de la CADA se compose de 15 concessionnaires membres bénévoles qui représentent chaque province au Canada. Il inclut également les sept membres du comité de direction, soit le président et chef de la direction de la CADA et six concessionnaires en titre représentant chaque région du Canada.
Les membres du comité de direction de la CADA sont Charles Saillant (Québec), président; Jonathan Hickman (Atlantique), premier vice-président; Paul Williams (Alberta), second vice-président; Michael Croxon (Ontario), secrétaire-trésorier; Peter Heppner (Pacifique), président sortant; Trevor Boquist (Ouest), ancien président; et Tim Reuss, président et chef de la direction de la CADA.