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CADA continues pressure on ZEV mandate

CADA continues pressure on ZEV mandate

June 26, 2023

The federal government has laid down an aggressive timeline aimed at spurring widespread adoption of zero-emission vehicles in the next decade, reaching a stated mandate of 100% ZEV sales by 2035.

While CADA, and the manufacturers support the move to electrification, the math just doesn’t add up and is at odds with the reality across Canada.

That’s the message CADA, along with fellow auto industry association groups made to the media in a press conference in the Parliamentary Press Gallery in Ottawa, and in subsequent media interviews. “As we clearly mapped out in our ZEV timeline, the targets the government is setting in terms of EV sales, just aren’t realistic at the current pace of actual EV purchases and public acceptance, let alone the woeful lack of a public infrastructure to charge these vehicles,” said Huw Williams, CADA’s Director of Public Affairs.

At the press event, Williams led off with a strong call to action: “We are here, quite frankly, to announce that Canada needs urgent action to achieve its zero-emissions goals,” said Williams. “Urgent action has to come in (the form) of charging infrastructure.”

You can watch a video of that press conference here.

Williams then introduced representatives from the Canadian Vehicle Manufacturers’ Association (CVMA), and the Global Automakers of Canada (GAC) who echoed CADA’s concerns.

During his remarks, Brian Kingston, President and CEO of CVMA, referenced a new ZEV timeline the three auto groups created as part of the Road to 2035 public awareness campaign.

Kingston said the timeline clearly shows the charging infrastructure needed to support widespread ZEV adoption is already way behind schedule. “The timeline shows that Canada is not on track to provide the necessary infrastructure to support widespread ZEV adoption,” said Kingston during the conference. In a statement, he added that what is needed is a “comprehensive, long-term plan.”

In a joint news release, CADA President and CEO Tim Reuss highlighted other concerns Canadians have about EVs, including high costs of acquiring them, and using them and charging them in a way that suits their lifestyles. “For charging, that means being able to do so where they live, work, and play and not having to add 30-45 minutes to their daily commute by having to rely on public charging alone,” said Reuss.

In terms of the ZEV timeline, the groups mapped out the EV sales targets set by the government against the corresponding levels of chargers needed to support that many ZEVs on the road.

As the timeline illustrates, with an estimated 12.4 million EVs on Canadian roads by 2035, 442,000 public chargers will be needed — a number that is not achievable at the current slow rates of building new charging infrastructure.

2021:
ZEV sales: 5.6%
ZEV fleet: 248,581
Public chargers estimated: 19,995

2026:
ZEV sales: 20%
ZEV fleet: 1.4 million (463% growth from 2021)
Public chargers estimated: 52,000

2030:
ZEV sales: 60%
ZEV fleet: 4.6 million (229% growth from 2026)
Public chargers estimated: 195,000

2035:
ZEV sales: 100%
ZEV fleet: 12.4 million (170% growth from 2030)
Public chargers estimated: 442,000

In an interview with CADA Newsline, Williams repeated CADA’s contention that the move to electrified mobility can’t be achieved without much broader support. “This is not a car dealer transition, this is not a car manufacturer transition. This is not even a consumer transition. This is an everyone in society transition. The government can set their timelines, but then they have to show leadership to make sure all the elements needed to make these sales increases actually happen. They can’t just wave a magic wand and all of a sudden EVs appear everywhere.”

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La CADA continue de militer contre le mandat sur les VZE

La CADA continue de militer contre le mandat sur les VZE

Le 26 juin 2023

Le gouvernement fédéral impose un échéancier serré visant à encourager l’adoption généralisée des véhicules zéro émission au cours de la prochaine décennie, dans le but ferme que la totalité des véhicules vendus en 2035 soit électrique.

La CADA et les constructeurs appuient l’électrification, mais ces chiffres ne riment à rien et ne tiennent pas compte de la réalité pancanadienne.

C’est le message que la CADA et un groupe d’associations de l’industrie automobile ont transmis aux médias dans une conférence de presse donnée à la tribune de la presse parlementaire à Ottawa et des entrevues avec les médias par la suite. «Comme nous le démontrons clairement dans notre calendrier, les objectifs en matière de ventes de VZE que le gouvernement a fixés ne sont pas réalistes compte tenu du rythme d’achat des VE actuel et de leur acceptation par le public, sans compter le manque consternant d’infrastructure publique pour recharger ces véhicules», a déclaré Huw Williams, directeur des affaires publiques de la CADA.

Au point de presse, M. Williams a d’abord lancé un appel à l’action sans équivoque : «Allons droit au but : nous sommes ici pour annoncer que le Canada doit prendre des mesures urgentes pour atteindre ses objectifs de carboneutralité», a dit M. Williams. «Et ces mesures d’urgence doivent prendre la forme d’infrastructures de recharge.»

Vous pouvez regarder une vidéo de cette conférence de presse ici (anglais seulement).

M. Williams a ensuite présenté des représentants de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules (ACCV) et des Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada (CMAC), qui ont répété les préoccupations de la CADA.

Durant ses remarques, Brian Kingston, président et chef de la direction de l’ACCV, a parlé d’un nouveau calendrier VZE que les trois groupes sectoriels ont créé dans le cadre de leur campagne de sensibilisation En route vers 2035.

Au dire de M. Kingston, cette chronologie montre clairement que la construction de l’infrastructure de recharge nécessaire pour appuyer une adoption généralisée des VZE retarde déjà énormément. «Le calendrier montre que le Canada n’est pas en passe de fournir l’infrastructure nécessaire pour soutenir une adoption généralisée des VZE», a affirmé M. Kingston durant la conférence de presse. Dans un communiqué, il a ajouté qu’un «plan à long terme complet» s’imposait.

Dans un communiqué de presse conjoint, le président et chef de la direction de la CADA, Tim Reuss, a soulevé d’autres inquiétudes que les Canadiens ont à propos des VE, dont le coût élevé de leur acquisition, de leur utilisation et de leur recharge d’une façon qui convient à leur style de vie. «Il faut être en mesure de recharger là où l’on habite, travaille ou se divertit, et ne pas être obligé d’ajouter de 30 à 45 minutes à ses déplacements quotidiens parce qu’on est captif des bornes publiques», a résumé M. Reuss.

Pour ce qui est du calendrier VZE, les groupes ont comparé les cibles de ventes de VE fixées par le gouvernement à l’infrastructure nécessaire pour recharger autant de VZE en circulation.

Comme le montre la chronologie, pour les 12,4 millions de VE qu’on s’attend à avoir sur les routes canadiennes en 2035, il faudra 442 000 bornes de recharge publiques — un nombre inatteignable compte tenu de la lenteur à laquelle la nouvelle infrastructure de recharge se construit actuellement.

2021 :
Ventes de VZE : 5,6 %
Parc de VZE : 248 581
Bornes de recharge publiques estimées : 19 995

2026 :
Ventes de VZE : 20 %
Parc de VZE : 1,4 M (463 % de plus qu’en 2021)
Bornes de recharge publiques estimées : 52 000

2030 :
Ventes de VZE : 60 %
Parc de VZE : 4,6 M (229 % de plus qu’en 2026)
Bornes de recharge publiques estimées : 195 000

2035 :
Ventes de VZE : 100 %
Parc de VZE : 12,4 M (170 % de plus qu’en 2030)
Bornes de recharge publiques estimées : 442 000

Dans une entrevue accordée à Écho-CADA, M. Williams a repris les propos de la CADA, qui affirme qu’il est impossible de réussir la conversion à la mobilité électrifiée sans un soutien beaucoup plus grand. «Ce n’est pas une transition pour les concessionnaires ni pour les constructeurs d’automobiles. Ce n’est même pas une transition pour les consommateurs. C’est une transition sociétale; elle touche tout le monde. Le gouvernement peut imposer son échéancier, mais il devra alors faire preuve de leadership et s’assurer que toutes les conditions nécessaires pour vendre tous ces véhicules sont vraiment en place. Il ne peut pas simplement, d’un coup de baguette magique, faire apparaître des VE partout.»