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Work continues on the luxury tax front

Work continues on the luxury tax front

June 21, 2021

Lobbying efforts against the federal government’s luxury tax continues, as all vehicles over $100,000 (not including GST/HST or provincial sales tax) will be included in the program.

As a reminder, the federal budget proposed introducing a separate piece of legislation to create a tax on the retail sale of new luxury cars and personal aircrafts, set to take effect on January 1, 2022. And personal imports of vehicles are also subject to the tax.

“It’s more of a Robin Hood theme policy,” said Oumar Dicko, Chief Economist at CADA. “Our focus and concern right now is whether or not the federal government will impose the luxury tax on provinces that already have such a system in place, such as Quebec and British Columbia.”

In an interview with CADA Newsline, Dicko said that, if the federal government’s proposed luxury tax plan passes and is imposed on provinces with a similar tax in place, it will lead to the destruction of the market for luxury vehicles in those provinces—and specifically in BC ,where the effective tax rates could reach 40 per cent.

“At that point, it will lead to a behavioural change from consumers,” said Dicko. “They will shy away from buying these vehicles.”

The issue would lead to revenue loss for the government, and employment loss in the field for workers that touch on the various aspects associated with luxury vehicles, including technicians and dealership staff.

“The COVID-19 and post-pandemic period is not the time to introduce policies that could lead to job losses, but rather to focus on economic recovery and help spur economic activity,” said Dicko.

CADA is currently in talks with finance officials, the Office of the Prime Minister, and other officials towards an agreement that could provide a tax exemption on provinces that already have a luxury tax system in place—or for provinces that implement one in the future.

“We need to set a precedent right now that if it's already legislated at a provincial level, there shouldn't be a federal luxury tax on top of that,” said Dicko. “That would result in a scenario where we would have a tax, on a tax, on a tax, which is completely inefficient and will lead to the destruction of the luxury market in Canada.”

More information regarding progress on the luxury tax front will be provided in future CADA Newsline articles.

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Le travail sur la taxe de luxe se poursuit

Le travail sur la taxe de luxe se poursuit

Le 21 juin 2021

Le lobbyisme en opposition à la taxe de luxe du gouvernement fédéral, qui vise tous les véhicules de plus de 100 000 $ (TPS, TVH et taxe de vente provinciale exclues), se poursuit.

Nous vous rappelons que le budget fédéral prévoit d’introduire une loi distincte qui créerait une taxe sur la vente au détail de véhicules de luxe neufs et d’avions privés qui entrerait en vigueur le 1er janvier 2022. Les véhicules importés par des particuliers seraient aussi assujettis à cette taxe.

«C’est un peu une politique de type Robin des Bois», a déclaré Oumar Dicko, économiste en chef de la CADA. «Pour le moment, nous tâchons de déterminer si le gouvernement imposera la taxe de luxe dans les provinces où un tel régime est déjà en place, comme le Québec et la Colombie-Britannique.»

Dans une entrevue accordée à Écho-CADA, M. Dicko a dit que l’adoption du projet de taxe de luxe du gouvernement fédéral et son application aux provinces qui ont déjà mis en place un système de taxation semblable anéantiraient le marché des véhicules de luxe dans ces régions, plus particulièrement en Colombie-Britannique, où les taux d’imposition effectifs pourraient atteindre 40 %.

«À ce point, le comportement des consommateurs changera», a dit M. Dicko. «Ils ne voudront plus acheter ces véhicules.»

Ce problème ferait perdre des revenus au gouvernement et des postes dans tous les domaines associés aux véhicules de luxe, y compris des emplois de techniciens et de personnel de concession.

«La pandémie de COVID-19 et la période subséquente ne sont pas propices à l’introduction de politiques qui pourraient signifier la disparition d’emplois; il est plutôt temps de se concentrer sur la relance et d’aider à stimuler l’activité économique», a indiqué M. Dicko.

La CADA discute présentement avec des fonctionnaires du ministère des Finances, le cabinet du premier ministre et d’autres fonctionnaires pour tenter d’en arriver à une entente qui exonérerait les provinces qui perçoivent déjà une taxe de luxe — ou les provinces qui le feraient à l’avenir.

«Nous devons créer dès maintenant un précédent pour empêcher qu’une taxe de luxe fédérale soit imposée lorsqu’une telle taxation existe déjà dans la province», a dit M. Dicko. «On taxerait alors un produit déjà taxé, ce qui est tout à fait inefficace et ruinerait le marché des véhicules de luxe au Canada.»

De prochains articles d’Écho-CADA vous tiendront au courant de nos progrès dans ce dossier.