L’endettement automobile des consommateurs a diminué en 2017
Dans le contexte d’une hausse globale de l’endettement, la dette automobile va à contre-courant de la tendance. Les prêts de longue durée demeurent préoccupants.
De nouvelles données sur le niveau d’endettement des consommateurs canadiens contiennent une agréable surprise : en 2017, la dette automobile a diminué légèrement. Cette baisse s’observe dans le contexte d’un seuil d’endettement général plus élevé dans tous les autres domaines. Cependant, le solde des prêts automobiles moyens en dollars constants a baissé légèrement, de 20 291 $ en 2016 à 20 160 $ l’an dernier, selon un nouveau rapport de Transunion.
«C’est une excellente nouvelle pour les consommateurs canadiens et pour l’industrie», a dit Michael Hatch, économiste en chef de la Corporation des associations de détaillants d’automobiles (CADA). «De toute évidence, le financement joue un rôle énorme dans notre industrie, puisqu’environ 90 pour cent des propriétaires de véhicules neufs ont eu besoin d’emprunter d’une façon ou d’une autre pour faire l’achat. Le fait que le niveau d’endettement réel a baissé l’an dernier est très encourageant et le fait que le solde de prêt moyen est resté stable depuis deux ans est une excellente nouvelle pour le secteur, alors que nous continuons de vendre un nombre record de véhicules chaque année.»
L’an dernier, pour la première fois de l’histoire, les Canadiens ont acheté plus de deux millions de véhicules neufs. Pour la cinquième année d’affilée, on établissait un record de ventes. C’est grâce à la croissance solide de l’économie et à la proposition de valeur du marché du véhicule neuf actuel.
«Les consommateurs continuent de demander des véhicules neufs en nombre record au Canada», a poursuivi M. Hatch. «La baisse de l’endettement est liée à l’abordabilité : les prix des véhicules neufs ont pour la majeure partie résisté aux pressions inflationnistes durant au moins la dernière décennie, et la qualité du produit s’améliore d’année en année. Bien que nous continuions d’observer l’allongement des prêts moyens à plus de 70 mois, dans son état actuel, la dette automobile des Canadiens est entièrement viable et, en réalité, sur le déclin.»