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Budget 2021 reveals luxury tax, new hiring program

Budget 2021 reveals luxury tax, new hiring program

April 21, 2021

On April 19, the Deputy Prime Minister and Minister of Finance, Chrystia Freeland, released the much-anticipated federal budget 2021, which offered some good news for the automotive industry while also announcing a luxury tax on select goods.

A luxury tax on cars

The budget proposes to introduce a separate piece of legislation that will create a tax on the retail sale of new luxury cars and personal aircrafts priced over $100,000 (not including the GST/HST or provincial sales tax). The tax will take effect on January 1, 2022. Personal importations of vehicles will also be subject to the proposed tax, according to Tim Reuss, President and CEO, CADA.

“We have been advocating against the luxury tax for some time now, with the message that it will be detrimental to the automotive industry,” said Reuss in an interview with CADA Newsline. “Historically, these taxes have never achieved their main goal — which is to raise revenue — and are considered to be ineffective.”

Provinces like British Columbia, which already introduced a 10 per cent progressive luxury tax on vehicles starting at around $56,000, would also be significantly impacted by the new proposal. Outside of B.C., a number of luxury models, car sales, foreign-made vehicles, and potentially the investment dealerships have made in luxury vehicles, will be impacted by the tax.

“Our message was clear that it will be detrimental to the industry, and particularly now amid the pandemic with the sector hard-hit and down 20 per cent in 2020,” said Reuss. “Now is not the time to introduce a new tax, when the auto sector is trying to recover from the crisis.”

Reuss said he was disappointed by the announcement, and that CADA and other automotive industry associations will continue to fight the policy while the details of the tax are being finalized.

According to CADA Public Affairs Director Huw Williams, the tax comes despite intense lobbying from the embassies in Germany, the United Kingdom, and European Union, whose vehicle manufacturers will be the hardest hit.

However, there is a silver lining: CADA met with the Minister of Finance's office immediately following the introduction of the budget in the House of Commons on April 19 and discovered that the current proposal on the vehicle luxury tax is blended to avoid a tax cliff at the $100,000 price — in-line with a suggestion provided by CADA — and the tax will only be calculated on the amount exceeding $100,000, rather than the full amount.

“For luxury cars with a retail sales price of more than $100,000, the tax would be calculated at the lesser of 20 per cent of the value above the $100,000 threshold, or 10 per cent of the full value of the luxury car,” said Williams. “For example, the proposed tax on a $120,000 car after January 2022 would result in an additional $4,000 in taxes instead of the additional $12,000 tax that was originally proposed.”

Some good news

On the upside, CADA’s Chief Economist Oumar Dicko said the budget revealed the extension of the Canada Emergency Rent Subsidy (CERS) until September 25, 2021, and a newly-created Canada Recovery Hiring Program (CRHP).

“The new program essentially provides funding to businesses as the economy reopens, covering a portion of the costs of hiring new employees or increasing the hours or the wages of current employees,” said Dicko.

The proposed program is available for eligible employers that continue to experience “qualifying declines in revenues relative to before the pandemic,” according to the federal government. The support would only be available for active employees, and offered from June 6 to November 20, 2021. Eligible employers would either claim the higher of the Canada Emergency Wage Subsidy (CEWS) or the newly proposed CRHP subsidy.

“The goal is to make it easier for businesses to hire new workers as the economy reopens,” said Dicko. “The timing is important, as the rates for both the wage subsidy and the hiring program will slowly ramp down over time.”

For more information or to join the fight against the luxury tax, please contact Huw Williams at [email protected] or 1-800-465-3054.

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Dans le budget 2021, une taxe de luxe et un nouveau programme d’embauche

Dans le budget 2021, une taxe de luxe et un nouveau programme d’embauche

Le 21 avril 2021

Le 19 avril, la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déposé le très attendu budget fédéral 2021, qui contient de bonnes nouvelles pour l’industrie automobile mais aussi une taxe de luxe sur certains produits.

Une taxe de luxe sur les véhicules

Le budget propose l’introduction d’une mesure législative distincte qui créera une taxe sur la vente au détail de véhicules de luxe neufs et d’avions privés d’une valeur de plus de 100 000 $ (TPS/TVH et taxes de vente provinciales non comprises). Cette taxe entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Les importations personnelles de véhicules seront aussi assujetties à la taxe proposée, selon Tim Reuss, président et chef de la direction de la CADA.

«Nous nous opposons à la taxe de luxe depuis déjà un bon moment et croyons qu’elle sera défavorable à l’industrie automobile», a indiqué M. Reuss dans une entrevue accordée à Écho-CADA. «Par le passé, ces taxes n’ont jamais atteint leur objectif principal, soit d’augmenter les revenus, et elles sont considérées comme inefficaces.»

Certaines provinces, dont la Colombie-Britannique, qui perçoit déjà une taxe progressive de 10 % sur les véhicules de luxe à partir d’environ 56 000 $, souffriraient aussi considérablement de la nouvelle proposition. Ailleurs au pays, la taxe aura des répercussions sur un certain nombre de modèles de luxe, les ventes de véhicules, les véhicules construits à l’étranger et, potentiellement, l’investissement des concessions dans le segment des véhicules de luxe.

«Notre message a toujours été clair : la taxe nuira à l’industrie, en particulier maintenant, en temps de pandémie, alors que le secteur a été frappé durement et a connu un déclin de 20 % en 2020», a ajouté M. Reuss. «Le moment est mal choisi pour introduire une nouvelle taxe, pendant que le secteur automobile tente de se remettre de la crise.»

M. Reuss s’est dit déçu de l’annonce et a indiqué que la CADA et d’autres associations sectorielles continueront de lutter contre la politique pendant que le gouvernement travaille les détails de la taxe.

Selon le directeur des affaires publiques de la CADA, Huw Williams, la taxe a été annoncée malgré une campagne de pression intense des ambassades de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Union européenne, les pays d’origine des constructeurs d’automobiles qui souffriront le plus.

Mais il y a aussi du bon : la CADA a rencontré le cabinet de la ministre des Finances immédiatement après le dépôt du budget à la Chambre des communes le 19 avril et découvert que la taxe de luxe sur les véhicules actuellement proposée est composée afin d’éviter un mur fiscal au prix de 100 000 $ — conformément à une suggestion de la CADA — et qu’elle ne serait calculée que sur le montant dépassant 100 000 $, plutôt que sur le montant entier.

«Pour les voitures de luxe dont le prix de vente au détail est supérieur à 100 000 $, la taxe serait calculée selon le montant le moins élevé de 20 % de la valeur supérieure au seuil de 100 000 $ ou de 10 % de la valeur totale de la voiture de luxe», a indiqué M. Williams. «Par exemple, la taxe de luxe sur un véhicule de 120 000 $ après janvier 2022 serait de 4 000 $, au lieu des 12 000 $ proposés à l’origine.»

Quelques bonnes nouvelles

Tout n’est pas mauvais. Au dire de l’économiste en chef de la CADA, Oumar Dicko, le budget a révélé la prolongation de la Subvention d’urgence pour le loyer du Canada (SULC) jusqu’au 25 septembre 2021 et la création du Programme d’embauche pour la relance du Canada.

«Essentiellement, le nouveau programme fournit des fonds aux entreprises pendant que l’économie redémarre, afin de couvrir une partie des coûts d’embauche de nouveaux employés ou d’augmenter le nombre d’heures de travail ou le salaire des employés actuels», a expliqué M. Dicko.

Le programme proposé s’adresse aux employeurs admissibles qui continuent d’essuyer «des baisses de revenus admissibles par rapport au début de la pandémie», selon le gouvernement fédéral. Ce soutien serait seulement offert aux employés actifs du 6 juin au 20 novembre 2021. Les employeurs admissibles demanderaient la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) ou la nouvelle subvention d’embauche proposée, selon la plus élevée des deux.

«L’objectif est de faciliter autant que possible l’embauche de nouveaux travailleurs par les entreprises au moment de la réouverture de l’économie», au dire de M. Dicko. «Le facteur temps est important, étant donné que les taux de la subvention salariale et du programme d’embauche diminueront progressivement au fil du temps.»

Pour en savoir plus ou pour vous joindre à la lutte contre la taxe de luxe, veuillez communiquer avec Huw Williams à [email protected] ou au 1-800-465-3054.