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Tariff threats loom as trade deal takes effect

Tariff threats loom as trade deal takes effect

July 13, 2020

On July 1, 2020, the new NAFTA trade deal, otherwise known as the Canada-United States-Mexico Agreement (CUSMA), officially entered into force.

The deal, signed by all three member nations in November 2018 on the margins of the G20 Leaders’ Summit in Buenos Aires and amended in December 2019, effectively ends the 26 year-old NAFTA deal and brings into effect a range of new rules — many of which are geared towards the automotive sector.

“We came a long way to this point, and CADA along with dealers across the country are pleased that the deal is being fully implemented in all three countries — Canada, the United States, and Mexico,” said CADA Chief Economist Oumar Dicko. “The deal is good for Canada, good for the automotive industry, and it brings back certainty in the North American market.”

In an interview with CADA Newsline, Dicko said CUSMA aims to strengthen the North American production platform, cut red tape, and increase the use of parts, steel and aluminum within the deal’s member countries.

“The deal comes in with new rules and requirements — particularly the new rules of origin and the new labour rules,” said Dicko. “We may see a period of transition within the next six months and perhaps a minor disruption in the auto sector while manufacturers and OEMs adjust to the new rules.”

Changes to the rules of origin translate to an increase in the regional value content threshold for cars; it is now set at 75 per cent from 62.5 per cent. Content refers to the percentage of the value of a vehicle made in the North American region, which includes the production of vehicles in all three CUSMA nations.

Requirements for more regional value content extends to areas like core car parts such as engines and transmissions. And 70 per cent of steel and aluminum must come from North America.

Finally, the new labour provision requires that 40 per cent of the value of a passenger car and 45 per cent of a light truck must be made of materials, parts, and labour (which includes final assembly) that are manufactured or conducted by plant workers paid an average wage of at least US$16 per hour.

Importantly, the new trade agreement also ensures that Canada remains shielded from any potential U.S. tariffs on its auto sector, thanks to a side letter that was negotiated alongside CUSMA. The side letter came into effect when the deal was signed in November 2018.

“The new trade agreement protects the Canadian automotive sector against destructive tariffs imposed under Section 232 of the U.S. Trade Expansion Act of 1962,” said Dicko.

However, that side letter does not shield the Canadian industry from the latest threat from U.S. President Donald Trump, which is considering imposing a tariff on Canadian aluminum imports. Based on numerous media reports, the threat has been made on the grounds that there is a “surge” in Canadian aluminum coming into the U.S.

“CADA is now particularly concerned with the threat on steel and aluminum by the United States,” said Dicko. “We think the Government of Canada needs to take this threat seriously, and specifically right now, with an election looming in the U.S.”

Dicko said Canada must work together with the U.S. to ensure that these once devastating tariffs are not reintroduced, due to the negative repercussions it will have on many sectors in Canada and mostly on the automotive sector.

CADA will continue to update dealers on the issue through CADA Newsline.

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La menace de tarifs plane sur l’ACEUM

La menace de tarifs plane sur l’ACEUM

Le 13 juillet 2020

Le 1er juillet 2020, le nouvel Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) sur le libre-échange est officiellement entré en vigueur.

L’entente, signée par les trois pays membres en novembre 2018, en marge du Sommet du G20 à Buenos Aires, et modifié en décembre 2019, met fin aux 26 années de règne de l’ALENA et impose un éventail de nouvelles règles, dont bon nombre ciblent le secteur de l’automobile.

«La route a été longue, et la CADA et les concessionnaires de tout le pays sont heureux de la prise d’effet de l’accord dans les trois pays, soit le Canada, les États-Unis et le Mexique», au dire de l’économiste en chef de la CADA, Oumar Dicko. «C’est un accord qui est bon pour le Canada, qui est bon pour l’industrie automobile et qui ramène la certitude sur le marché nord-américain.»

Dans une entrevue accordée à Écho-CADA, M. Dicko a indiqué que l’ACEUM vise à renforcer la plateforme manufacturière nord-américaine, à réduire les formalités administratives et à accroître l’utilisation de pièces, d’acier et d’aluminium au sein des pays qui sont parties à l’accord.

«L’accord prévoit de nouvelles règles et exigences touchant plus particulièrement l’origine et la main-d’œuvre», a dit M. Dicko. «Il est possible que les six prochains mois constituent une période de transition, marquée peut-être par une perturbation mineure du secteur alors que les constructeurs et les équipementiers s’adapteront aux nouvelles règles.»

Les changements apportés aux règles d’origine prévoient une hausse de 62,5 à 75 % de la teneur en valeur régionale des véhicules. La teneur représente le pourcentage de la valeur d’un véhicule construit dans la région de l’Amérique du Nord, ce qui inclut la production de véhicules dans les trois pays signataires de l’ACEUM.

Les exigences relatives à une teneur en valeur régionale accrue touchent notamment les principales pièces d’automobiles, comme les moteurs et les transmissions. Et 70 % de l’acier et de l’aluminium utilisés doivent provenir de l’Amérique du Nord.

Enfin, la nouvelle disposition liée à la main-d’œuvre exige que 40 % d’une voiture de tourisme et 45 % d’un camion léger fassent appel à des matériaux, à des pièces et à du travail (dont le montage final) faits par des ouvriers d’usine qui reçoivent un salaire horaire moyen d’au moins 16 $ US.

Fait important, le nouvel accord de libre-échange protège en outre le Canada contre des tarifs douaniers que les États-Unis pourraient vouloir imposer sur son secteur automobile, et ce, grâce à une lettre d’accompagnement négociée en parallèle à l’ACEUM. Cette lettre a pris effet au moment de la ratification de l’accord en novembre 2018.

«Le nouvel accord commercial protège le secteur canadien de l’automobile contre des tarifs destructifs imposés en vertu de l’article 232 de la U.S. Trade Expansion Act of 1962», a expliqué M. Dicko.

Cependant, la lettre d’accompagnement ne met pas l’industrie canadienne à l’abri de la plus récente menace du président américain Donald Trump, qui envisage d’imposer un droit de douane sur les importations d’aluminium canadien. D’après de nombreux comptes rendus des médias, cette menace tient à un «afflux» d’aluminium canadien entrant aux États-Unis.

«La CADA est maintenant particulièrement inquiète de cette menace des États-Unis sur l’acier et l’aluminium», a dit M. Dicko. «Nous croyons que le gouvernement du Canada doit la prendre au sérieux, surtout en ce moment, à l’approche de l’élection américaine.»

Au dire de M. Dicko, le Canada doit collaborer avec les États-Unis pour veiller à ce que ces tarifs douaniers au potentiel dévastateur n’effectuent pas un retour; ils auraient des répercussions nuisibles sur plusieurs secteurs du Canada et tout spécialement celui de l’automobile.

La CADA continuera de tenir les concessionnaires au courant des développements dans ce dossier dans Écho-CADA.