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Battle against luxury tax in full swing

Battle against luxury tax in full swing

January 20th, 2020

The fight against the luxury tax proposed by the Liberal government in Ottawa is well underway, with CADA having upped its advocacy efforts prior to the holiday break by launching a new microsite: StopTheLuxuryTax.ca.

The microsite is a tool for dealers and just about anyone in the industry that wants to get involved and have their voice heard, according to CADA Economist Oumar Dicko.

“The site includes information about the impact the tax would have, if implemented, on the Canadian retail sector and economy,” said Dicko in an interview with CADA Newsline. “There is a tool embedded on the website that allows dealers and industry stakeholders to send letters directly to Members of Parliament and Cabinet Ministers to discuss the impact of the luxury tax.”

Although still in its infancy, the Liberal proposal aims to impose a 10 per cent tax on luxury cars, boats, and personal aircrafts over $100,000 — but it is not yet clear if this includes just the MSRP, or added options and other factors.

So far hundreds of letters have been sent by people in the industry — dealers and dealership employees, according to Dicko. The letters all request that the federal government not move forward with the luxury tax proposal.

Outside the obvious issue that it will impact a number of dealers in Canada, the vast majority of luxury cars targeted by the tax are European-made — including Mercedes-Benz, BMW, Jaguar, Land Rover and more. “Over 95 per cent of the cars that would be targeted by the luxury tax are European-made. That is a simple fact.”

According to Tim Reuss, President and CEO at CADA, the luxury tax could have an impact on Canada’s trade relationship with the European Union. “The proposed tax violates the spirit of the CETA free trade agreement signed between Canada and the EU and potentially endangers its ratification,” said Reuss.

As part of CADA’s advocacy efforts, the team has met with senior Canadian tax officials, senior officials from the office of the Minister of Finance and the Prime Minister’s office. And as part of the association’s indirect advocacy efforts, CADA has also met with senior diplomats from the European Union.

“We actually met with the ambassador of Germany, senior diplomats of the British High Commission, and from the European Union Delegation in Ottawa,” said Dicko. “And they have voiced their concern about the proposal.”

CADA will continue its advocacy efforts to ensure the government does not move forward with the luxury tax proposal.

Dealers interested in learning more about the issue can visit StopTheLuxuryTax.ca.

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La lutte contre la taxe de luxe bat son plein

La lutte contre la taxe de luxe bat son plein

Le 20 janvier 2020

La lutte contre la taxe de luxe proposée par le gouvernement libéral à Ottawa bat son plein, et la CADA a redoublé ses efforts avant le congé des fêtes avec le lancement d’un nouveau microsite, StopTheLuxuryTax.ca.

Le microsite est un outil pour les concessionnaires et tous les intervenants de l’industrie désireux de s’impliquer et de se faire entendre, selon l’économiste de la CADA, Oumar Dicko.

«Le site contient de l’information sur les retombées d’une telle taxe sur le secteur de la vente au détail et l’économie du Canada, le cas échéant», a indiqué M. Dicko dans une entrevue accordée à Écho-CADA. «Un outil intégré au site Web permet aux concessionnaires et aux parties prenantes de l’industrie d’écrire directement à des députés et des ministres du Cabinet pour discuter de l’incidence de la taxe de luxe.»

Bien qu’encore à ses balbutiements, le projet des libéraux vise à imposer une taxe de 10 % sur les voitures de luxe, les bateaux et les avions privés dont la valeur dépasse 100 000 $, mais on ignore encore si ce montant représente le PDSF ou s’il inclut les options et d’autres éléments.

Jusqu’à maintenant, des centaines de lettres ont été envoyées par des gens de l’industrie, des concessionnaires et des employés de concession, selon M. Dicko. Toutes les lettres demandent au gouvernement fédéral d’abandonner la taxe de luxe proposée.

Outre le fait qu’un certain nombre de concessionnaires du Canada seront touchés par cette mesure, il importe de noter que la vaste majorité des véhicules de luxe visés par la taxe sont construits en Europe, notamment par Mercedes-Benz, BMW, Jaguar et Land Rover. «Plus de 95 % des véhicules qui seraient assujettis à la taxe de luxe sont européens. C’est un fait indéniable.»

Selon Tim Reuss, président et chef de la direction de la CADA, la taxe de luxe pourrait gâter la relation commerciale que le Canada entretient avec l’Union européenne. «La taxe proposée enfreint l’esprit de l’Accord économique et commercial global (AECG) de libre-échange signé par le Canada et l’UE et menace sa ratification», a dit M. Reuss.

Dans le cadre de ses efforts de défense des intérêts des concessionnaires, l’équipe de la CADA a rencontré de hauts fonctionnaires du fisc, du bureau du ministre des Finances et du bureau du premier ministre. Et dans le cadre de son travail de revendication indirecte, la CADA a aussi parlé à des diplomates haut gradés de l’Union européenne.

«Nous avons rencontré l’ambassadeur allemand et des diplomates haut gradés du haut-commissariat de Grande-Bretagne et de la délégation de l’Union européenne à Ottawa», a indiqué M. Dicko. «Et ils se sont tous montrés inquiets de la proposition.»

La CADA poursuivra sa campagne pour veiller à ce que le gouvernement n’adopte pas la taxe de luxe proposée.

Les concessionnaires désireux d’en savoir plus à ce sujet peuvent visiter le site StopTheLuxuryTax.ca.