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CADA’s Tim Reuss speaks about industry relations at ACE conference

CADA’s Tim Reuss speaks about industry relations at ACE conference

November 7, 2022

CADA was a strong presence at TADA’s ACE conference in Niagara Falls on October 19 and 20. CADA team members gave out information and chatted with attendees at the booth in the exhibition Hall, and CEO President Tim Reuss gave a presentation on the first day about the state of the industry in terms of government relations, economic forecasts and industry conditions.

Reuss spoke candidly about many of the things that are on dealers’ minds, and provided an economic update that showed the market was down across Canada about 12.7% so far year to date. “This is all due to supply issues,” said Reuss.

He said CADA expects new vehicle sales to hit about 1.5 million vehicles this year, and added that the looming recession is a big question mark for next year’s numbers.

Reuss also addressed the “dumpster fire” that is the federal luxury tax that was recently imposed across the country. He said this tax has been tried unsuccessfully in the past, notably in the United States.

CADA’s lobbying was successful on one front. “We were able to convince them to actually turn this tax into a marginal tax. We said we still think it's a bad idea, but if you're going to implement it, at least do it this way, which is a marginal tax. Only the amount above a hundred thousand is now taxed by the tax, not ten per cent of the total, but 20 per cent of the portion above $100,000,” said Reuss.

In terms of data sharing between OEMs and dealerships, CADA recently released a number of guidelines about this issue.

Reuss then spoke about electrification across the country, and how the uptake of these vehicles, which will be required by law to be 100 per cent of sales of new vehicles by 2035, is being clearly influenced by government incentives across the country. The gaps between the infrastructure required to support all these EVs and the numbers that will be on the road is a concern to CADA. “Canada has only committed to funding 84,500 public charging stations versus what will be required of 760,000,” said Reuss. “There's a significant gap there.”

The evolving relationship between OEMs goes beyond data sharing, and this was the final point Reuss had to make, about “changing the narrative”. “What we're trying to accomplish here, and we're starting to accomplish across the country, with the support of all provincial associations, and with the support of dealer councils, and CADA’s public work, is to change the narrative, he said. “Some manufacturers feel that dealer networks are a cost factor that needs to be optimized in this situation. But these networks are actually the OEM's biggest asset against new market entrants.”

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Au congrès ACE, Tim Reuss de la CADA traite de relations industrielles

Au congrès ACE, Tim Reuss de la CADA traite de relations industrielles

Le 7 novembre 2022

La CADA est descendue en force sur le congrès ACE de la TADA qui a eu lieu à Niagara Falls les 19 et 20 octobre derniers. Des membres de l’équipe de la CADA ont fourni de l’information aux participants et discuté avec eux au kiosque de la Corporation dans le hall d’exposition. La première journée, le président et chef de la direction Tim Reuss a fait une présentation sur les relations gouvernementales, les prévisions économiques et la santé de l’industrie.

M. Reuss s’est exprimé franchement sur plusieurs des préoccupations des concessionnaires et a présenté un bilan économique montrant un recul du marché canadien d’environ 12,7 % depuis le début de l’année. «Tout découle des problèmes d’approvisionnement», a dit M. Reuss.

Selon lui, la CADA prévoit que les ventes s’élèveront à quelque 1,5 million de véhicules neufs cette année. Les résultats de l’an prochain dépendront d’une possible récession.

M. Reuss a également parlé du «joyeux bordel» qu’est l’application de la taxe de luxe fédérale entrée en vigueur récemment au pays. Il a affirmé que cette taxe avait déjà échoué à faire ses preuves dans le passé, notamment aux États-Unis.

Les pressions de la CADA ont porté des fruits sur un aspect. «Nous avons réussi à convaincre le gouvernement de faire de cette taxe une taxe marginale. Nous avons répété que la taxe était une mauvaise idée, mais que si elle devait absolument exister, elle pourrait au moins être marginale. Finalement, la taxe s’appliquera seulement à la somme en excédent de 100 000 $ et ne représentera pas 10 % du total, mais plutôt 20 % de la portion supérieure à 100 000 $», a expliqué M. Reuss.

Au sujet du partage de données entre les constructeurs et les concessions, la CADA a récemment publié un ensemble de lignes directrices.

M. Reuss a ensuite traité d’électrification à l’échelle du pays et de la façon dont l’adoption des véhicules électriques, qui devront obligatoirement représenter la totalité des véhicules neufs vendus en 2035, est manifestement influencée par les mesures d’incitation gouvernementales. Le fossé qui sépare l’infrastructure nécessaire pour alimenter tous ces véhicules électriques du nombre qui sera en circulation inquiète la CADA. «Le Canada ne s’est engagé à financer que 84 500 bornes de recharge publiques, alors qu’il en faudra 760 000», au dire de M. Reuss. «L’écart est considérable.»

La relation changeante entre les concessionnaires et les constructeurs ne se limite pas au partage de données. Ce fut le dernier sujet abordé par M. Reuss, qui a insisté sur la nécessité d’une remise en contexte. «Ce que nous essayons de faire — et que nous commençons à réussir à faire à l’échelle du pays — avec l’appui de toutes les corporations provinciales et des conseils de concessionnaires et le travail d’opinion publique de la CADA, c’est de changer le discours», a-t-il dit. «Certains constructeurs considèrent les réseaux de concessionnaires comme un facteur coût qu’il faut optimiser. Mais ces réseaux sont en fait le plus grand atout des constructeurs contre les nouveaux acteurs sur le marché.»